Questions à... Odile DEJEAN, administratrice à l’Union nationale des MFR et membre de la Commission Relations internationales

 Pourquoi s’engager dans la coopération internationale ?
O. D. En tant qu’agricultrice, cela me choque de voir que ce métier est si peu considéré dans le monde, alors que tant de gens peinent à manger à leur faim.
J’avais déjà une sensibilisation à la coopération de par mon engagement au sein de l’Afdi (Agriculteurs français et développement international) et je suis toujours très intéressée par les questions de réciprocité et d’égalité de genre ici et là-bas.

Et en MFR ?
O. D. En Occitanie, nous avons accompagné deux MFR en Haïti, dans un contexte difficile. J’ai participé à deux missions pour mettre en place ce partenariat.
Dans le cadre de la commission Relations internationales, j’ai pris part à des sessions sous-régionales rassemblant plusieurs mouvements MFR.

Quel est votre rôle ?
O. D. J’accompagne les échanges sur la gouvernance. Nous discutons des fondamentaux, notamment la place des familles dans les associations. Il me semble important de permettre aux parents de trouver leur place, de faire en sorte qu’ils ne restent pas en retrait par rapport aux techniciens. Il faut également prendre le temps de la traduction, pour que la langue ne soit jamais une barrière.
Enfin, il me paraît capital de donner du sens à l’engagement des administrateurs.
Pour ma part, tous ces jeunes dans le monde qui témoignent de l’impact positif des MFR, me donnent l’envie de continuer !