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Captain Alternance a franchi la ligne d'arrivée de la Transat Jacques Vabre

lundi 27 novembre 2023

Une 25e place au général et une grande première pour Kéni Piperol et Thomas Jourdren sur Captain Alternance

Ce samedi 25 novembre, dans la baie de Fort-de-France à 05h54mn, le Class40 Captain Alternance a franchi la ligne d’arrivée de la 16e Route du Café (après 20 jours et 15h31 passées en mer). De cette Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre, Kéni Piperol (27 ans) et Thomas Jourdren (24 ans) ne retiennent que du bon, malgré les aléas physiques et techniques. A bord de leur bateau innovant construit en matériaux recyclables et recyclés chez Neo Sailing Technologie dans le Médoc, les skippers ont dû résoudre quelques ennuis techniques tout en bataillant ferme avec le groupe de bateaux le plus proche.

Les MFR sont fières, avec leurs partenaires de l'association WALT engagés dans ce projet, de soutenir cette belle aventure dans un sport qui porte des valeurs associées qui sont proches de celles véhiculées par le mouvement. Bravo aux deux jeunes skipper et co-skipper qui ont si courageusement porté à travers l'Atlantique les couleurs de l'Alternance !

Kéni PIPEROL, skipper
« Nous sommes contents car nous avons pris beaucoup de plaisir. La première étape a été compliquée pour nous. Il y avait beaucoup de mer et nous avons constaté une cloison fissurée, et puis je me suis fait mal à la cheville en allant changer une voile d’avant. Enfin, pendant la tempête à Lorient, le bateau a souffert au ponton. Nous sommes donc repartis de Lorient, moi avec une attelle, et tous les deux avec une autre façon de fonctionner pour préserver le bateau et ma cheville. Malgré cela, nous avons gardé la motivation, et bataillé sévère ! C’est notre première Transat Jacques Vabre à tous les deux, et en cela ce fut une expérience très riche. »

Thomas Jourdren, co-skipper
« Nous sommes très heureux d’être arrivé, ça se mérite La Martinique ! Je ne retiens que du positif, c’était trop chouette. C’est beaucoup d’expérience accumulée et cela, on ne nous l’enlèvera pas. Je retiens quand même pour la prochaine fois, qu’il faut être dessus dès les premiers jours. Nous avons perdu du terrain dès le début et vu le niveau de la classe 40, c’est difficile de revenir. Nous avons réussi à résoudre tous nos soucis techniques mais cela nous a fait perdre du terrain à chaque fois. Mais c’est comme ça ! C’était très motivant de garder le contact avec les autres bateaux. Les Class40 sont des bateaux hyper exigeants, le niveau est très élevé et très homogène et cela ne laisse pas de place aux pépins. »